Excusez-moi d’avoir douté

J’ai eu le plaisir d’assister au spectacle de Daniel Boucher par l’entremise de la sympathique Épicure. J’avais bien aimé «Dix milles matins» et vu le spectacle, mais «La patente» m’étais pratiquement inconnue. C’est donc sans attente et curieuse que je me suis présentée au Cabaret du Capitole, vendredi soir, pour voir et entendre Daniel Boucher en formule acoustique.

Une première partie de spectacle à deux; Daniel et sa chaise. Élément fort bien exploité. Il nous a présenté des textes tourmentés comme au début de sa carrière et des textes attendrissants et drôles sur son rôle de père. La deuxième partie a été plus cosmique et les chansons tellement bien enchaînées. La direction artistique assurée par Michel Rivard a su enrober un gars et sa guitare de façon très simple; éclairage et son au diapason. Daniel Boucher m’a surprise et je ne me suis pas ennuyée.

J’ai eu droit aux bonnes vieilles tounes et j’en ai découvert de nouvelles. Je n’avais pas envie d’entendre «La désise» et je ne l’ai pas entendue. Je n’ai pas aimé toutes les chansons et certaines étaient trop longues à mon goût, mais c’est un bon spectacle, en compagnie d’un Daniel Boucher à l’aise sur scène et heureux d’y être.

Voilà ce qui fut probablement mon dernier spectacle au Cabaret du Capitole.